D’ici 2030, le nombre de réacteurs devrait augmenter de 60%.
Les besoins de la filière en génie civil, en compétences et en innovation sont immenses : concevoir les centrales de la prochaine génération, améliorer leur exploitation et leur démantèlement, sécuriser les sites et mieux gérer les déchets. La complexité tient aux exigences de sûreté propres aux ouvrages, en termes de stabilité et de confinement, et à leur durée de vie. Il faudra par exemple développer des compétences en modélisation du comportement des ouvrages dans des contextes extrêmement variés de sollicitations (processus de vieillissement, agressions naturelles et accidentelles).
Formation de haut niveau et projets de recherche
La Chaire GCN de l’ESTP forme un pôle de formation et de recherche. Son programme de formation opérationnelle spécialisé s’adresse aux publics de niveau ingénieur et master : en option de 3e année du cursus ingénieur ESTP et à des étudiants en master français et étrangers. 40 ingénieurs ESTP formés dans cette spécialité ont été diplômés en 2010. Des modules en formation continue sont ouverts aux professionnels pour adapter leurs compétences aux nouveaux besoins de la filière. La chaire GCN encadre également des thèses de doctorat en génie civil nucléaire, avec ses partenaires et en appui sur le réseau scientifique et industriel de l’ESTP.
Des perspectives de carrière, des métiers de haut niveau scientifique à dimension internationale
Pour les élèves‐ingénieurs ou étudiants en master de la formation GCN, les perspectives professionnelles sont prometteuses. La formation GCN‐ESTP offre un bagage de compétences techniques complexes, adapté aux enjeux spécifiques du génie civil pour le nucléaire, très prisé des opérateurs du marché (ingénierie, exploitants et fabricants). Des carrières intervenant de la conception au démantèlement, en passant par la maintenance, sur un parc mondial.
En créant la chaire GCN, l’ESTP devient en 2010 le partenaire académique privilégié des leaders mondiaux du nucléaire.