Qu’entend-on par transition énergétique ?
Le projet de loi relatif à la transition énergétique a pour principal but d’améliorer la politique appliquée en matière d’énergie, afin de réduire l’impact écologique de la consommation énergétique et sortir la France de la crise par le haut.
Ce projet de loi comprend différents objectifs tels que la réduction des gaz à effet de serre et de la consommation d’énergies fossiles, l’augmentation de l’utilisation des énergies renouvelables et l’utilisation du nucléaire à 50% dans la production d’électricité.
Pour parvenir à atteindre ces objectifs, différentes actions sont prévues. Le gouvernement a ainsi l’intention de développer les transports propres, soutenir les personnes en situation de précarité énergétique ou encore promouvoir l’économie circulaire depuis la conception des produits jusqu’à leur recyclage.
Transition énergétique : des emplois créés
Bien sûr, la transition énergétique nécessite de mobiliser des compétences en chimie verte, en bio carburant et en énergies renouvelables, mais pas seulement. En effet, cette transition énergétique va également s’appuyer fortement sur les professionnels nous devrions donc assister à de nombreuses créations d’emplois dans la construction. La rénovation énergétique notamment, avec un objectif de 500 000 logements par an, devrait être à l’origine de la création de 70 000 nouveaux postes : les travaux engagés par les particuliers étant soutenus par différentes primes, de nombreux professionnels du bâtiment seront amenés à intervenir pour améliorer l’isolation des habitations, par exemple.
La filière bois, elle aussi, devrait connaître un fort développement, puisque c’est ce matériau qui devrait être valorisé lors de la construction de logements. Il en va de même pour les professions liées au bâtiment, à l’image des diagnostiqueurs chargés d’effectuer le bilan thermique d’un logement. Au total, ce sont 100 000 emplois nouveaux qui devraient voir le jour dans un délai de 3 ans.
La formation, clé d’une transition énergétique réussie
Pour le moment, les qualifications ont tendance à faire défaut, aussi bien dans le neuf que dans le secteur de la réhabilitation. Afin d’assurer la mise à disposition de professionnels compétents, la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) devra mettre en place des plans de formation adaptés aux besoins. Cet exercice est d’autant plus délicat que, malgré les prévisions et les différentes aides financières mises en place, il reste difficile de connaître avec certitude le volume de constructions nouvelles par an.
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