Le géomètre-topographe : un touche-à-tout de la construction

Le géomètre-topographe est une profession discrète du secteur de la construction. Pourtant, c’est un métier qui intervient dans de nombreux domaines de l’aménagement et de la construction et qui offre de nombreuses opportunités.

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Professionnel reconnu de l’aménagement du territoire, le géomètre-topographe intervient dans de nombreux domaines. Responsable de délimitation des terrains et de toute information afférente, il peut aussi effectuer les démarches administratives nécessaires lors d’une construction ou d’un aménagement. Il est également chargé de la maîtrise d’œuvre des voiries et des réseaux, et mesure et analyse les biens immobiliers et fonciers. D’autre part, il peut gérer des patrimoines immobiliers, occuper des fonctions de syndic ou encore conseiller les collectivités locales dans l’aménagement du territoire et l’urbanisme. « C’est donc une profession très sollicitée avec une palette de métiers très large », commente Nathalie Camus de l’Ordre des Géomètres Experts.

Plusieurs chemins

Différents cursus conduisent à ce métier. Le candidat peut valider un Bac pro Technicien géomètre-topographe en 3 ans après la 3ème, ou compléter un BTS Géomètre-topographe en deux ans s’il est titulaire d’un bac S ou STI option génie civil. Il existe également trois filières sur concours pour décrocher un Bac +5 et devenir ingénieur : l’ESGT du Mans, l’INSA de Strasbourg et l’ESTP à Paris. Ensuite, « le géomètre suit un stage professionnel de 2 ans en cabinet pendant lequel il apprend son métier et reçoit une formation juridique », explique Nathalie Camus. À la fin de ce stage pendant lequel il est rémunéré entre 2 300 et 2 400 € brut par mois, il prête serment auprès de l’Ordre et présente un rapport de stage.

Liberté d’orientation

Par la suite, on retrouve le géomètre-topographe en cabinet, en bureau d’études ou dans les collectivités. Et qu’il soit patron ou salarié, c’est lui qui détermine l’orientation qu’il souhaite donner à son profil. « Le bornage représente environ 30 % du métier, ce qui lui laisse 70 % de liberté pour choisir sa spécialisation », confirme Nathalie Camus. Certains s’orientent vers l’information géographique, d’autres vers l’urbanisme… Le champ des possibles est vaste. Sur le plan salarial, un jeune diplômé est rémunéré entre 30 et 35 K€, un jeune cadre entre 35 et 45 K€ et un cadre confirmé entre 45 et 60 K€ selon l’Apec.

Agnès Wojciechowicz

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